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Intervention limitée à la production

Musical
0001 - A Parlor Match (1885)
Musique: Charles H. Hoyt
Paroles: Charles H. Hoyt
Livret: Charles H. Hoyt
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  

Genèse: Charles H. Hoyt est l'auteur de cette pièce de théâtre-musical, adaptant la pièce de vaudeville d'Evans et Hoey "The Book Agent" (qui provenait d'une réplique de Frank Dumont).

Résumé: L'intrigue limitée impliquait deux arnaqueurs qui convainquaient le capitaine William Kidd qu'il était en fait un médium, servant de véhicule pour des chansons et des danses interpolées, qui varieraient au fil du temps et au fur et à mesure que la pièce voyageait et vieillissait.

Création: 27/4/1885 - Grand Opera House (Broadway) - représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0002 - Mam'selle Napoleon (1903)
Musique: Gustav Luders
Paroles: Joseph Herbert
Livret: Joseph Herbert
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: Mam’selle Napoleon est une tentative malavisée du producteur Florenz Ziegfeld de créer un autre véhicule pour sa partenaire romantique Anna Held. Joseph W. Herbert a « américanisé » le scénario de la pièce française « Mlle Mars » de Jean Richepin. Herbert a aussi écrit les paroles d’une partition signée Gustav Luders. Charles Darnton, dans le New York Evening World, a apprécié la musique « animée », et Brooklyn Life a trouvé la partition « mélodieuse et accrocheuse ». Mais ce dernier journal a noté que, dans l’ensemble, le spectacle « dans sa forme actuelle » tenait « moins de l’œuvre de l’éminent parisien » que de l’adaptation d’Harbert. Le spectacle a dû sembler grinçant même en 1903 et a été une déception majeure qui n’a tenu l’affiche que cinq semaines. C’était l’une de ces pièces « historiques », genre tant apprécié dans le monde de l’opérette. Ici, l’héroïne fait la tournée des riches et des puissants. Dans ce cas, l’intrigue est centrée sur une liaison entre la star de la Comédie-Française Mademoiselle Mars (Held) et Napoléon (Arthur Laurence), mais leur liaison se termine quand il découvre qu’elle a aussi une liaison avec l’officier de la Garde Impériale Noel Gilot (Frank Rushworth). Malheureusement, l’empereur n’a pas eu droit à un moment musical, et le public et lui se sont donc vu refuser un « grand numéro » (peut-être sur l’ordre de « A Hex on My Complex » et de « Pastry and Posterity »).

Résumé:

Création: 8/12/1903 - Knickerbocker Theatre (Broadway) - représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0003 - A Parisian Model (1906)
Musique: Max Hoffman
Paroles: Harry B. Smith
Livret: Harry B. Smith
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: Ce spectacle était un véhicule produit par Florenz Ziegfeld pour sa conjointe - de fait - Anna Held (ils seront en couple non marié pendant la période 1897-1913), et cette production spectaculaire s'est jouée pendant la saison pour un total de 179 représentations. S'en est suivi un National Tour qui est passé deux fois à New York (le 30 septembre 1907, au Grand Opera House pour 8 représentations et le 6 janvier 1908, pour 21 représentations au Broadway Theatre, la théâtre original du musical à New York). "Brooklyn Life" a déclaré que le spectacle était au sujet de « des vêtements, des vêtements, des vêtements », selon le "New York Times", « les vêtements et le décor constituaient une grande partie du spectacle », et Channing Pollock, dans le "Houston Post", a indiqué que la soirée était « une longue débauche de filles et de robes, de filles en robes, et de filles — presque — sans robes » et « toute la pièce est une glorification des femmes » (une phrase qui a peut-être inspiré Ziegfeld, dont les Folies annuelles ultérieures ont finalement été annoncées comme « Une institution nationale glorifiant la femme américaine »). Le "New York Sun" a qualifié la pièce de « le plus grand show de filles » et a dit qu’un « spectacle plus costumé n’a jamais été produit dans ces régions », et le "New York Tribune" a fait remarquer que « le public est très vite absorbé par la problématique de savoir quel vêtement le chœur enlèverait ensuite. »

Résumé:

Création: 27/11/1906 - Broadway Theatre (1445 Bway) (Broadway) - 179 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0004 - Ziegfeld Follies of 1907 (1907)
Musique: *** Divers
Paroles: *** Divers
Livret: *** Divers
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Liste chansons  

The first in the annual series of revues produced by Florenz Ziegfeld.

Genèse:

Résumé:

Création: 8/7/1907 - Jardin de Paris (Broadway) - 79 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0005 - Ziegfeld Follies of 1908 (1908)
Musique: Maurice Levi
Paroles:
Livret: Harry B. Smith
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 15/6/1908 - Jardin de Paris (Broadway) - 120 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0006 - Miss Innocence (1908)
Musique: Ludwig Englander
Paroles: Harry B. Smith
Livret: Harry B. Smith
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Miss Innocence" était un spectacle que Florenz Ziegfeld a conçu pour sa partenaire romantique Anna Held, et c'est devenu l’un des plus grands succès de la saison avec une première série de 176 représentations. Le spectacle fut un vrai événement, et le New York Tribune a rapporté que « la police devait maintenir l’ordre dans la file jusqu'au box-office ». Après la série de Broadway, le spectacle a commencé une tournée nationale, avant de retourner à son domicile original du New York Theatre le 27 septembre 1909, pour un engagement limité de 16 représentations, puis a repris sa tournée.

Résumé:

Création: 30/11/1908 - New York Theatre (Broadway) - 176 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0007 - Ziegfeld Follies of 1909 (1909)
Musique: Maurice Levi
Paroles: Harry B. Smith
Livret: Harry B. Smith
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 14/6/1909 - Jardin de Paris (Broadway) - 64 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0008 - Ziegfeld Follies of 1910 (1910)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Gus Edwards • Harry B. Smith
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 20/6/1910 - Jardin de Paris (Broadway) - 88 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0009 - Ziegfeld Follies of 1911 (1911)
Musique: Maurice Levi • Raymond Hubbell
Paroles: George V. Hobart
Livret: George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 26/6/1911 - Jardin de Paris (Broadway) - 80 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0010 - Ziegfeld Follies of 1912 (1912)
Musique: Raymond Hubbell
Paroles: Harry B. Smith
Livret:
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 21/10/1912 - Loew's New York (Broadway) - 88 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0011 - Ziegfeld Follies of 1913 (1913)
Musique: Raymond Hubbell
Paroles:
Livret: George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 16/6/1913 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 108 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0012 - Ziegfeld Follies of 1914 (1914)
Musique: Raymond Hubbell
Paroles: Gene Buck • George V. Hobart
Livret: George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 1/6/1914 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 112 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0013 - Ziegfeld Follies of 1915 (1915)
Musique: Dave Stamper • Louis A. Hirsch
Paroles: Channing Pollock • Gene Buck • Rennold Wolf
Livret: Channing Pollock • Gene Buck • Rennold Wolf
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 21/6/1915 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 104 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0014 - Ziegfeld Follies of 1916 (1916)
Musique: Dave Stamper • Irving Berlin • Jerome Kern • Louis A. Hirsch
Paroles: Gene Buck • George V. Hobart
Livret: Gene Buck • George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 12/6/1916 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 112 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0015 - Ziegfeld Follies of 1917 (1917)
Musique: Dave Stamper • Raymond Hubbell
Paroles: Gene Buck • George V. Hobart
Livret: Gene Buck • George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 12/6/1917 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 111 représ.

Intervention limitée à la production

Revue
0016 - Miss 1917 (1917)
Musique: Jerome Kern • Victor Herbert
Paroles: Harry B. Smith • Henry Blossom • Otto Harbach
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale: Charles Dillingham • Florenz Ziegfeld
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

En 1916, Charles Dillingham et Florenz Ziegfeld avaient produit "The Century Girl", avec de la musique d’Irving Berlin. Malgré des critiques légèrement positives, le spectacle a fermé sans récupérer son investissement. Lors de leur prochaine production, qui devait s’appeler "Miss 1917", ils embauchèrent Jerome Kern et Victor Herbert pour composer la partition et Guy Bolton et P.G. Wodehouse pour collaborer à la rédaction du livret. Kern et Bolton avaient collaboré aux musicals du Princess Theatre, dont "Very Good Eddie" (1915). L’humoriste et dramaturge britannique Wodehouse les a rejoint ensuite pour plusieurs comédies musicals novateurs, dont "Oh, Boy!" (1917).

Genèse:

Participation de George Gershwin

Le spectacle est surtout connu aujourd’hui comme l’introduction de George Gershwin dans le théâtre musical. Pendant les répétitions de « Miss 1917 », Gershwin dirige l’orchestre et joue du piano. Embauché en octobre 1917, il reçoit 35$ par semaine. À mesure que la période de répétition se prolongeait, Gershwin gagnait de plus en plus d’argent. En travaillant pour ce spectacle, Gershwin et son frère Ira Gershwin se sont liés d’amitié avec Herbert et Kern, entrant ainsi "en contact avec certaines des grandes figures de Broadway". Les concerts du dimanche soir organisés à New York par la distribution du spectacle ont dès lors permis à Gershwin de présenter "There’s More to a Kiss Than the Sound" et "You-oo, Just You" (de Gershwin, toutes deux avec des paroles d’Irving Caesar). Gershwin a donc commencé à travailler à Broadway comme pianiste de répétition pour la comédie musicale « Miss 1917 » de Jerome Kern et Victor Herbert. En quelques mois, son talent de compositeur a été remarqué par tout le monde dans la troupe et il a rapidement été engagé par Harms Music. Son implication avec « Miss 1917 » le porte à l’attention du producteur de musique Harry Askins, qui le mentionne à son tour à Max Dreyfus, "l’un des géants de l’édition musicale"

Production de Broadway en 1917

Les producteurs du spectacle "avaient exigé une mise en scène extrêmement élaborée pour cette revue", de sorte qu’aucun try-out avant Broadway n’a pu avoir lieu, et le spectacle a été présenté en première directement à Broadway le 5 novembre 1917, au Century Theatre. La production a été mise en scène, dirigée et supervisée par Ned Wayburn, avec des chorégraphies d’Adolph Bohm. L’équipe de création comprenait également le scénographe Joseph Urban, qui a construit une plateau tournant. La conception des costumes a été confiée à huit designers, dont Paul Chaflin, Willy Pogany et Max Weldy. La distribution originale mettait en vedette l’humoriste Lew Fields, Andrew Tombes et Vivienne Segal. George White, Ann Pennington, Charles King, Bessie McCoy Davis, Bert Savoy, Irene Castle, Marion Davies, Lilyan Tashman et l’équipe comique Van and Schenck ont également participé à l’événement. Kern voulait à l’origine que Segal chante "They Didn’t Believe Me" dans la revue, mais Dillingham et Herbert ont préféré qu’elle chante "Kiss Me Again". Le fait que Segal se soit rangé du côté de ces derniers a provoqué de lourdes réactions. Selon un membre de l’équipe de production, les répétitions techniques ont été interrompues plusieurs fois en raison de désaccords au sujet de la mise en scène et de la chorégraphie; à un moment donné, Kern a cherché à arrêter le spectacle, mais Ziegfeld ne l’a pas voulu. Le spectacle a reçu des critiques élogieuses. Bien que Castle ait été félicitée par les spectateurs, elle était malheureuse sur scène sans son mari et partenaire de danse habituel Vernon Castle: "Je me suis retrouvée désespérément perdue en solo. Je n’avais aucune formation pour danser seule et je n’aurais jamais dû essayer.» Malgré ces critiques positives, la revue n’a pas réussi à attirer un public; au moins pas assez pour payer la somptueuse production. Castle, White et d’autres furent libérés par les producteurs et le spectacle a fermé ses portes le 5 janvier 1918, après seulement six semaines de représentations.

Et après…

Un mois après la fermeture de « Miss 1917 » à Broadway, le 21 février 1918, les accessoires utilisés dans le spectacle ont été vendus aux enchères, recueillant 11300 $, selon le New York Times. La plupart des accessoires mis aux enchères ont été achetés par J. J. Shubert. Le lendemain, Sam Harrison du New Amsterdam Theatre a racheté les droits de production. Un transfert à Londres, prévu pour mars 1920, ainsi qu’une tournée nationale américaine ont dû être annulés. Selon le New York Times, l’équipe de création ne permettrait pas à Ziegfeld de proposer le spectacle à l’échelle internationale en raison des changements prévus de mise en scène et d’intrigue par lesquels il espérait rendre l’humour plus accessible au public international.

Résumé:

Création: 5/11/1917 - Century Theatre (Broadway) - 72 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0017 - Ziegfeld Follies of 1918 (1918)
Musique: Dave Stamper • Irving Berlin • Louis A. Hirsch • Victor Jacobi
Paroles: Gene Buck • Rennold Wolf
Livret: Gene Buck • Rennold Wolf
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 18/6/1918 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 151 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0018 - Ziegfeld Follies of 1919 (1919)
Musique: Dave Stamper • Gene Buck • Harry Tierney • Irving Berlin • Joseph McCarty • Rennold Wolf • Victor Herbert
Paroles:
Livret: Dave Stamper • Gene Buck • Rennold Wolf
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 16/6/1919 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 171 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0019 - Ziegfeld Follies of 1920 (1920)
Musique: Dave Stamper • Gene Buck • Harry Tierney • Irving Berlin • Joseph McCarty • Victor Herbert
Paroles: Dave Stamper • Gene Buck • Harry Tierney • Irving Berlin • Joseph McCarthy • Victor Herbert
Livret:
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 22/6/1920 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 123 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0020 - Sally (1920)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Clifford Grey
Livret: Guy Bolton
Production originale: Florenz Ziegfeld
6 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

"Sally" a ouvert au New Amsterdam Theatre à New York le 21 décembre 1920, et, au moment où il a fermé en 1924, si l’on comptabilise les reprises, il était devenu la plus longue série de Broadway à l’époque. À la fin de la décennie, "Sally" se révélerait être parmi les cinq spectacles les plus rentables des années ‘20.

Genèse: Création L’histoire de la création de "Sally" commence avec l’équipe de Jerome Kern, Guy Bolton, et P.G. Wodehouse, trois collaborateurs dont les premiers musicals au Princess Theatre montraient qu’il était possible de créer des spectacles qui n’avaient pas l’opulence tapageuse des opérettes de l’époque. Suite à ce succès, ils furent invités par le producteur le plus extravagant de Broadway, Florenz Ziegfeld, à écrire un spectacle pour sa star (et pas que…) Marilyn Miller. Les trois hommes ont concocté une histoire qui combine l’innocence de leurs musicals précédents avec la somptuosité de la formule des «Follies». Finalement, Wodehouse s’est retiré du projet et Guy Bolton s’est retrouvé seul responsable du livret. De son côté, Jerome Kern semblait totalement indifférent à la perspective de travailler pour un musical produit par Ziegfeld. Une grande partie de sa partition se borne à du recyclage de morceaux de spectacles précédents, y compris "Look for the Silver Lining" et "Whip-poor-will" (avec des paroles de Buddy De Sylva, du flop "Zip Goes a Million"); "The Lorelei" (paroles de Anne Caldwell); et "You Can’t Keep a Good Girl Down" et "The Church 'Round the Comer" (paroles de P.G. Wodehouse). Clifford Grey a fourni les paroles des quelques rares nouvelles chansons de la partition. À la demande de Ziegfeld, qui croyait que Kern était un compositeur symphonique inexpérimenté, Victor Herbert a été engagé pour écrire la musique à "The Butterfly Ballet" dans l’acte trois. Herbert a également dirigé le ballet le soir de la première. Le musical a ouvert le 21 décembre 1920 au New Amsterdam Theatre de Broadway et s’est joué durant 570 représentations, ce qui était l'une des plus longues séries à Broadway à l’époque. Au moment de sa fermeture en 1924, en comprenant les ‘return engagement’, le spectacle se trouve être parmi les cinq plus gros producteurs d'argent des années 1920. Le spectacle ayant été conçu dès le début comme un véhicule pour Marilyn Miller, il faut signaler qu’elle va passer en quelques jour de «danseuse de 22 ans des Ziegfeld Follies» à star. Marilyn Miller continuera à être une star à Broadway jusqu'à sa mort en 1936. Autres versions Le musical a été créé avec succès en 1921 à Londres au Winter Garden Theatre, mettant en vedette les vétérans britanniques de la comédie musicale George Grossmith Jr. et Leslie Henson. Cette version s’est jouée 387 représentations. Il s’est également joué en 1923 en Australie, produit par la société J. C. Williamson. Il y eut des reprises à Broadway en 1923 (au New Amsterdam Theatre) et en 1948 et des reprises à Londres en 1942 (au Prince's Theatre) et en 1952 (Oxford New Theatre). Adaptations La première adaptation cinématographique est un film muet de 1925 mettant en vedette Colleen Moore. Il a été réalisé par Alfred E. Green et produit par le mari de Moore, John McCormick. Le scénario a été adapté par June Mathis. La version du film musical de 1929 fut en fait le troisième long métrage totalement parlé et totalement en couleur de l’histoire du cinéma. Il contient trois des chansons de Kern (" Look for the Silver Lining" , "Sally" et "Wild Rose"). Le reste de la musique a été créée pour le film par Al Dubin et Joe Burke. Marilyn Miller a été embauchée par les Warner Brothers pour reprendre son rôle de la création moyennant une somme extravagante (apparemment 1.000 $ de l'heure pour un total de 100.000$). Le film a été nominé pour un Oscar de la meilleure direction artistique par Jack Okey en 1930. Sally a été présenté sur « The Railroad Hour » - une célèbre émission de radio - le 6 avril 1953. L'adaptation radiophonique de 30 minutes mettait en vedette Gordon MacRae et Lucille Norman.

Résumé: A l’Alley Inn de Greenwich Village, Mme Ten Broek, veuve fortunée et assistante sociale, accompagne un groupe d'orphelins venus postuler pour travailler à la plonge. Le propriétaire de l'auberge choisit Sally Green, mais la fille n'est pas vraiment ravie de son nouveau poste. Seule avec ses camarades, elle avoue ce qu'elle veut vraiment, c'est devenir célèbre comme, par exemple, Jeanne d'Arc. Sally rencontre Connie qui, bien que simple serveur, est en réalité le grand-duc exilé Constantin de Czechogovinia. En raison de son rang élevé, Connie sera autorisé à prendre congé le jeudi suivant pour assister à un bal en son honneur donné par le millionnaire Richard Farquar. Par coïncidence, le fils de Farquar, Blair, vient d'entrer dans l'auberge pour organiser le dîner pour la soirée. Attiré par Sally, il essaie de lui remonter le moral en exhortant la jeune fille pauvre à «Look for the Silver Lining», un conseil qu'elle accepte avec ferveur. Connie, impressionné par le niveau de danse de Sally, s'arrange pour qu'elle se produise à l'auberge. Sont également présents Otis Hooper, un agent théâtral de Squantamville, dans le Maine, et sa fiancée, Rosie Rafferty, qu'il envisage d'épouser dès qu'il gagnera assez d'argent. Ce rêve semble maintenant bien loin car Otis vient d'apprendre que Mme. Nookerova, une célèbre danseuse de ballet française, ne pourra pas assumer son contrat dans la prochaine fête organisée par Farquar. Voir Sally danser donne une idée à Otis: puisque personne ne sait ce à quoi Mme. Nookerova ressemble, il fera passer la jeune orpheline pour la ballerine française. Alors que Sally part avec Otis et Rosie pour organiser leur petite tromperie, Blair revient avec ses amis. Parce que tout le monde est curieux de connaître son dernier amour, le jeune homme avoue ses plans pour extraire Sally de la pauvreté de cette auberge, révélant ainsi son intérêt pour elle. Pendant le bal dans la propriété Farquar de Long Island, l'hôte, en présentant "Mme. Nookerova" à la presse, la décrit comme aussi innocente qu'une primevère (ndlr une fleur). Ce à quoi Sally très énervée rétorque: «I am just zee opposite of primrose. Zere is nossing 'prim' about me!» («Je suis juste à l'opposé d’une primevère. Il n’y a rien de 'prim' à propos de moi!») Portée par la musique, elle révèle qu'elle est, en fait, une rose sauvage («not a prim and mild rose»). Après que Connie ait fait sa grande entrée, lui et Mme Ten Broek trouvent un coin isolé dans lequel ils peuvent être seuls. Répondant aux nombreuses interrogations de la dame sur son pays, le grand-duc l'informe de toutes les choses folles et merveilleuses qui se passent "sur les rives du Schnitza-Kommiski". Blair, intrigué par la forte ressemblance physique entre la ballerine française et Sally, se retrouve à nouveau amoureux. Lorsqu’il voit Sally et Blair ensemble, Otis, l'ami de Rosie et Blair, décrit Mme. Nookerova comme une Lorelei moderne – ce qui mène directement à une chanson sur les anciennes sirènes et modernes. Le succès de Sally étant apparemment assuré, Otis et Rosie sont enfin en mesure de planifier leur mariage dans la petite église "Round the Corner", "juste au-dessus de Madison Square". Mais tout se complique quand Sally convainc Blair qu'elle - c'est-à-dire Mme. Nookerova - est une femme méchante qui a causé la chute de Connie. Au cours de son solo Slavic Dance, Sally est dénoncée avec colère par Blair; ce qui oblige la fille en larmes à admettre sa tromperie. Une fois de plus, cependant, Otis vient à la rescousse. La danse de Sally a tellement impressionné tout le monde qu'il lui obtient un engagement dans les nouvelles Ziegfeld Follies. Dans le Butterfly Ballet de la Ziegfeld Revue, au milieu de chœurs de papillons et de papillons de nuit, Sally danse ce qui lui permet de quitter définitivement son rôle de papillon pour devenir une star des Ziegfeld Follies à part entière. Dans le final, Sally et Blair, Mme Ten Broek et Connie, et Rosie et Otis prononcent tous leurs vœux de mariage alors que les cloches de la joie sonnent dans la petite église au coin de la rue.

Création: 21/12/1920 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 463 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0021 - Ziegfeld Follies of 1921 (1921)
Musique: Dave Stamper • Rudolf Friml • Victor Herbert
Paroles: B.G. DeSylva • Gene Buck
Livret: Channing Pollock • Ralph Spence • Willard Mack
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 21/6/1921 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 119 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0022 - Ziegfeld Follies of 1922 (1922)
Musique: Dave Stamper • Louis A. Hirsch • Victor Herbert
Paroles: Gene Buck • Ralph Spence • Ring Lardner
Livret: Gene Buck • Ralph Spence • Ring Lardner
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 5/6/1922 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 424 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0023 - Ziegfeld Follies of 1923 (1923)
Musique: Dave Stamper • Rudolf Friml • Victor Herbert
Paroles: Gene Buck
Livret: Eddie Cantor • Gene Buck
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 20/10/1923 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 233 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0024 - Kid Boots (1923)
Musique: Harry Tierney
Paroles: Joseph McCarthy
Livret: Otto Harbech • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Eddie Cantor a joué dans le rôle-titre de Kid Boots. Il fut l’un des plus grands succès de l’époque, se jouant près de 500 représentations à Broadway, avant de partir en US Tour de d'être adapté au cinéma toujours avec Cantor. Le musical a été un véhicule parfait pour le comédien et a renforcé son jeu caractéristique humristique mêlant innocense et bad-boy. Kid Boots est un musical sur Palm Beach et le Golf !!!

Genèse: Le spectacle a eu lieu dans l’un des endroits préférés de l’époque, la Floride, et plus précisément au Everglades Golf Club à Palm Beach. L’intrigue capitalise sur la nouvelle mode nationale pour le golf (avec un clin d’œil au mahjong, une autre mode nationale) et sur une ingénue (Mary Eaton), les amateurs de musicals de l’époque adorant les spectacles construits autour d'une héroïne. Conformément au vocabulaire du golf, chaque scène était représentée comme un «trou» (premier trou, deuxième trou, etc.) et il y avait des «coups» dans certaines scènes. Les chansons étaient centrées autour du golf et du Club lui-même (A Day at the Club, If Your Heart’s in the Game, Keep Your Eye on the Ball, On with the Game, Mah-Jong, A Play-Fair Man, Win for Me, Down ‘Round the 19th Hole) et une foule de chorus girls jouaient les «copains de la société» dont les noms de famille reflétaient les termes du golf et en fait conféraient un tout nouveau sens à certains d’entre eux (Miss Driver, Miss Mashie, Miss Fairway, Miss Foursome, et Miss Stroke) Florenz Ziegfeld a présenté une production somptueuse avec une énorme distribution (le dépliant se vantait d’être la «plus grande comédie musicale jamais organisée»). Et bien sûr, il y avait des blagues et le jeu de Cantor. Mais les chansons du parolier Joe McCarthy et du compositeur Harry Tierney étaient quelque peu décevantes. Il y avait les ballades habituelles, comédie et numéros de danse, mais aucune chanson n'est devenue un standard…

Résumé: Le spectacle était annoncé comme «Une comédie musicale sur Palm Beach et le Golf». C’était une vitrine pour Eddie Cantor qui jouait le maître des caddies au Everglades Club à Palm Beach. Il donne aussi des leçons de golf sur le côté, avec des balles truquées obligeant ses clients à suivre plus de leçons. Il est également trafiquant et manipulateur. Mais il ne peut pas être viré car il prétend savoir quelque chose sur tout le monde au club. La chanson la plus célèbre de ce musical était Dinah de Sam M. Lewis, Joe Young et Harry Akst, une chanson ajoutée en cours de série pour Eddie. La chanson donnera plus tard son nom à la chanteuse Dinah Shore, découverte par Eddie Cantor en 1940.

Création: 31/12/1923 - Casino Theatre (Bway) (Broadway) - 479 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0025 - Ziegfeld Follies of 1924 (1924)
Musique: Dave Stamper • Dr. Albert Szirmai • Harry Tierney • Raymond Hubbell • Victor Herbert
Paroles: Gene Buck • Joseph McCarthy
Livret: Will Rogers • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 24/6/1924 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 295 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0026 - Ziegfeld Follies of 1925 (1925)
Musique: Dave Stamper • Raymond Hubbell • Werner Jansen
Paroles: Gene Buck
Livret: Gus Weinberg • J.P. McEvoy • W.C. Fields • Will Rogers
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 6/7/1925 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 88 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0027 - Ziegfeld Follies of 1926 (1926)
Musique:
Paroles:
Livret:
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  

Genèse:

Résumé:

Création: 24/6/1926 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 108 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0028 - Betsy (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Irvin Caesar
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Après le succès de The Girl Friend (), les deux oeuvres suivantes du duo Rodgers et Hart ouvrent deux nuits consécutives à la fin de décembre 1926: Peggy-Ann () (27/12/1926, 333 représentations) et Betsy () (28/12/1926, 39 représentations). La premier était un musical frais et ambitieux et est devenu l’un des plus gros succès de l'équipe mais le second fut un flop rapide qui a tenu l'affiche un peu plus d’un mois seulement.

Genèse: Deux musicals, deux créations, de Rodgers et Hart ont ouvert leurs portes à la fin de décembre 1926 à un jour d’intervalle. Peggy-Ann () a été l’un des plus grands succès du duo mais Betsy () n’était la petite amie de personne et a disparu après 39 représentations ce qui en fait la deuxième plus courte série du duo après Chee Chee<:span> (), une autre héroïne qui n’a pas intéressé le public. Certain avancent que le musical aurait eu besoin d’un Try-Out plus long, et c’est surprenant que le producteur Ziegfeld<:span> – qui est tout sauf un débutant – n’ait prévu pour cette production coûteuse une si courte tournée de Try-Out. La première mondiale a eu lieu au National Theatre de Washington, le mardi 21 décembre 1926, soit 5 jours avant la soirée d’ouverture de Broadway, le 28 décembre – en se rappelant que la première de Peggy-Ann des mêmes auteurs s’est déroulée le 27 septembre à Broadway. Les mentions du programme concernant le livret et la mise en scène ne sont pas claires, trahissant que clairement le spectacle était en difficulté. Le programme du Try-Out à Washington a crédité Irving Caesar<:span> et David Freedman<:span> pour le «livret» et Bertram Harrison<:span> pour les «dialogues». Mais, cinq jours plus tard à Broadway, il n’y avait aucun crédit officiel pour le «livret», de sorte que les «dialogues» ont été attribués à Caesar<:span> et Freedman<:span> avec des révisions par William Anthony McGuire<:span> (Le nom de Harrison<:span> ne paraissait plus dans le programme). Pour la mise en scène, le programme du Try-out créditait le chorégraphe Sammy Lee<:span> d’un «Mise en scène par», et pour Broadway, McGuire<:span> reçut un crédit de «Mis en scène et révisé par». Pour Washington, Louis Gress<:span> est le directeur musical, mais pour Broadway, il est remplacé par Victor Baravalle<:span>. Presque à la dernière minute, Ziegfeld a inséré une chanson (non écrite par Rodgers et Hart) car Belle Baker estimait que la partition ne lui offrait jusque-là aucune grande chanson à défendre. C’est comme cela que le Blue Skies d’Irving Berlin est devenu la chanson à succès du musical. Cette chanson a traversé le siècle à Broadway et a été enregistrée par de très nombreux artistes. Étonnement, Baker n’a elle jamais enregistré cette chanson emblématique. Rodgers et Hart ne savaient rien de ce rajout jusqu’au soir d’ouverture, lorsqu’ils ont vu le programme qui annonçait que Blue Skies avait été « spécialement composée pour Mlle Belle Baker par M. Irving Berlin ». The Complete Lyrics of Irving Berlin indique que la chanson a été écrite vers le 16 décembre (à peine 5 jours avant l’ouverture de Washington et 12 jours avant la première à New York). Clairement, Ziegfeld et Baker n’ont volontairement pas partagé cette information avec Rodgers et Hart (Berlin a peut-être lui supposé que Rodgers et Hartétaient au courant de l’ajout). The Complete Lyrics of Irving Berlin comprend une version humoristique de Blue Skies (écrite en 1975, auteur inconnu) dans laquelle Rodgers et Hartse plaignent que leur partition a été détournée par l’inclusion de la chanson de Berlin. Le musical Betsy s’est en fait perdu dans le territoire des Variety avec une série de numéros de spécialités, dont aucun n’avait grand-chose à voir avec l’intrigue. En plus de Blue Skies, il y avait deux séquences musicales pour Borrah Minnevitch et son Harmonica Symphony Orchestra; quatre numéros de danse; et enfin une parenthèse tardive au deuxième acte pour que Baker puisse interpréter un medley de ses tubes favoris, y compris le sentimental My Kid.

Résumé: L’ histoire est très ténue: Mama Kitzel (Pauline Hoffman) décide qu’aucun de ses enfants ne pourra se marier tant que sa fille aînée Betsy (la star Belle Baker) n’est pas mariée. Cela inquiète et irrite ses trois fils Louie (Jimmy Hussey), Joe (Ralph Whitehead) et Moe (Dan Healy), qui sont tous à la tête d’entreprises florissantes (respectivement une boutique de tailleur, un salon de coiffure et un restaurant) et ont de riches amoureuses: Winnie Hill (Madeline Cameron) pour Louie, Flora Dale (Evelyn Law) pour Joe et May Meadow (Barbara Newberry) pour Moe. En outre, la jeune sœur de Betsy, Ruth (Bobby Perkins), a elle aussi un amoureux (Archie, joué par Kearns). Mais Cupidon intervient… Betsy et Archie décident de se marier, laissant le reste de leurs frères et sœurs de Betsy libres de poursuivre leurs intérêts amoureux.

Création: 28/12/1926 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0029 - Rio Rita (1927)
Musique: Harry Tierney
Paroles: Joseph McCarthy
Livret: Fred Thompson • Guy Bolton
Production originale: Florenz Ziegfeld
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Rio Rita peut être considéré comme l’un des derniers, grands, «musicale léger» ou «Follies-based». Avec la création de Show Boat () quelques mois plus tard en 1927 — ainsi que l’introduction subséquente des musicals de George Gershwin cette année-là et au début des années 1930 —, le musical américain est devenu beaucoup plus une «pièce de théâtre musical» extrêmement cohérente. Cette forme a atteint sa maturité dans les productions de Rodgers et Hammerstein, en commençant par Oklahoma! () et culminant avec South Pacific ().

Genèse: Création à Broadway (1928) et Londres (1930) Le musical a été créé à Broadway le 2 février 1927 au nouveau Ziegfeld Theatre et, après avoir déménagé au Lyric Theatre puis encore au Majestic Theatre, il a fermé le 7 avril 1928 après 494 représentations, une très longue série à l'époque. Le musical est créée dans le West End de Londres le 3 avril 1930 au Prince Edward Theatre, alors récemment inauguré. Adaptation au cinéma Le musical a été adapté au cinéma en 1929 avec en vedette Bebe Daniels et John Boles avec le duo Wheeler & Woolsey. Suite au succès de ce film, Wheeler & Woolsey ont obtenu d'autres contrats pour jouer dans des comédies. Un autre film basé sur le musical a été réalisé en 1942.

Résumé: Le capitaine des Texas Rangers, Jim Stewart, est à San Lucar au Mexique sur le Rio Grande, déguisé afin d’attraper le célèvre bandit Kinkajou. Là-bas, il tombe amoureux de Rita Ferguson, une fille irlando-américaino-mexicaine qui chante dans l’hôtel local après avoir été déplacée, avec son frère, de son ranch familial. Le général Esteban, gouverneur du district de San Lucar, est également amoureux de Rita et déteste tous les gringos. Il invente un complot pour créer un conflit entre Jim et Rita: il fait douter Rita à la fois de son propre frère, qui pourrait être Kinkajou, et de Jim, qui pourrait espionner son frère en se servant d'elle. Au milieu de toute cette intrigue, Chick Bean, un vendeur de savon, et Dolly, une danseuse de cabaret américaine, arrivent à San Lucar et se marient. À l’insu de Dolly, Chick se rend aussi au Mexique pour obtenir rapidement le divorce de sa première épouse, Katie. Mais quelques heures après le mariage de Chick et Dolly, Ed Lovett, un avocat à la réputation douteuse, informe Chick que son divorce n’est pas reconnu par le gouvernement américain. Des complications s’ensuivent….

Création: 2/2/1927 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 494 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0030 - Ziegfeld Follies of 1927 (1927)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Eddie Cantor • Harold R. Atteridge
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 16/8/1927 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0031 - Show Boat (1927)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale: Florenz Ziegfeld
27 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  
Vidéos:    

Show Boat est considéré comme le tournant majeur à Broadway qui a vu le théâtre musical devenir adulte et ouvert la voie à George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers, Stephen Sondheim, etc. Tous les compositeurs de Broadway ont avoué que Jerome Kern était à la fois leur père spirituel en tant que musicien, et le père fondateur du théâtre musical tel que nous le connaissons encore aujourd'hui.

Genèse: Entre 1890 et 1925, la plupart des spectacles musicaux de Broadway étaient soit des revues luxueuses et burlesques, soit des opérettes de style européen, soit des histoires mièvres de campus universitaires où les étudiants s’agitent sur des charlestons endiablés. Le compositeur Jerome Kern, célèbre mélodiste, souhaitait rénover le théâtre musical américain, et cherchait un sujet « sérieux ». Lisant le roman à succès d’Edna Ferber, il eut l’idée, avec Oscar Hammerstein II, d’en faire une opérette moderne où la musique et les lyrics seraient véritablement imbriqués à l’intrigue, procédé facilité par le contexte social où négro-spirituals et jazz naissant étaient des éléments fondamentaux de l’univers culturel des esclaves. Le projet, aussitôt connu, fut donné perdant à cause de son audace, et la proposition de Florenz Ziegfeld de produire ce spectacle inhabituel fut la grande surprise de l’année. Le triomphe remporté par l’oeuvre fut à la mesure du courage qu’il avait fallu pour oser monter à Broadway un spectacle plutôt sombre et mélancolique, mais à forte charge émotionnelle. Le récit parallèle de deux destins contraires, l’un ascendant (Magnolia), l’autre descendant (Julie), l’évocation du racisme latent chez plusieurs protagonistes comme un sentiment inhumain, des mélodies mélancoliques prenant racine dans la douleur des esclaves noirs, la nostalgie des moments perdus, le temps qui passe et provoque l’irrémédiable, la sournoiserie des uns, la bonté des autres, l’amitié éternelle entre les deux femmes, autant d’ingrédients qui encore aujourd’hui nous touchent profondément et expliquent le succès grandissant de l’oeuvre à chacune de ses reprises.

Résumé: Le bâteau-théâtre « Show Boat » accoste dans un port de Louisiane, sur le Mississipi, afin de présenter son spectacle dont l’attraction majeure est la chanteuse Julie La Verne, objet de toutes les convoitises. Son amant, furieux d’être éconduit, la dénonce alors comme mulâtresse aux autorités locales. Elle ne peut donc se produire sur scène, sous peine de choquer la bourgeoisie blanche sudiste, et est expulsée de la compagnie avec son mari et partenaire, au grand désespoir de la fille des propriétaires du bateau, Magnolia, dont elle est la meilleure amie. Ce contretemps propulse Magnolia sur scène pour la remplacer au pied levé, avec pour partenaire un célèbre joueur professionnel, Gaylord Ravenal, qui s’est fait embaucher en remplacement du mari expulsé. Le coup de foudre entre Magnolia et Gaylord est le point de départ d’une saga sentimentale, mélancolique et mouvementée qui va voir l’ascension et la gloire de Magnolia en tant que grande vedette de la scène, les déboires de Gaylord en tant que joueur irresponsable et ruiné, et la tragique déchéance de Julie La Verne, qui s’effacera toujours, à son insu, au profit de Magnolia, sans jamais la revoir…

Création: 27/12/1927 - Ziegfield Theatre (Broadway) - représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0032 - Rosalie (1928)
Musique: George Gershwin • Sigmund Romberg
Paroles: Ira Gershwin • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

L’histoire est celle d’une princesse d’un pays lointain qui vient en Amérique et tombe amoureuse d’un lieutenant de West Point. Il a été produit pour la première fois à Broadway en 1928 au New Amsterdam Theatre et adapté en 1937 au cinéma avec des chansons de Cole Porter.

Genèse: Création Deux mois après Funny Face, dont le succès est moindre qu’espéré, Ziegfeld décide de produire un nouveau musical, Rosalie (du nom de sa mère). Il a embauché son auteur préféré William Anthony McGuire pour rédiger le livret. McGuire a basé son histoire sur des faits réels: le tour du monde accompli par la reine Marie de Roumanie, la princesse Ileana et le prince Nicolas, s'arrêtant à West Point, mais aussi sur l’exploit du vol transatlantique de Charles Lindbergh. Le compositeur choisi par Ziegfeld est Sigmund Romberg. Mais ce dernier, en fonction des délais très courts imposés par le production, prévient qu’il ne parviendra pas à livrer toutes les chansons s’il reste le seul compositeur… Rien n’impressionnant Ziegfeld, ce dernier contacte le jeune George Gershwin qui accepte car, selon ses dires, «j’admire tellement Marilyn Miller (actrice principale et amante de Ziegfeld) et Jack Donahue que j’aimerais tant composer pour eux». Mais Gershwin est déjà sur un autre projet qui se décale et il va devoir revenir sur sa promesse. Ziegfeld va être direct et convainquant en lui envoyant un télégramme très clair: «Après ta promesse et vu les circonstances, Georges, ne penses-tu pas que tu pourrais composer trois ou quatre chanson pour le musical avec Marilyn Miller et Jack Donahue, que nous pourrions spécialement annoncer. Marilyn est si impatiente d’avoir une musique de toi à chanter et à danser, comme tu m’avais promis de le faire.» Gershwin a accepté de participer au spectacle. Loin des trois ou quatre chansons demandées par Ziegfeld, George et Ira en ont préparé au moins 17 et peut-être 3 ou 4 autres de plus – pas toutes utilisées, naturellement. Pour au moins huit d’entre elles, Gershwin a retravaillé des airs antérieurs, remontant jusqu’à «When the Mites Go By» (paroles, Clifford Grey) d’un musical non produit, Flying Island (1922), pour devenir le chœur «When Cadets Parade»; et «Wait a Bit, Susie» de Primrose (1924), avec de nouvelles paroles pour une chanson pour Dick et Rosalie, «Beautiful Gypsy». Il a aussi recyclé ou adapté des chansons de Lady, Be Good! («The Man I Love»), Oh, Kay! («Show Me the Town ») et Strike Up the Band («Yankee Doodle Rhythm»), ainsi que quatre chansons initialement destinées à Funny Face: «Dance Alone with You» (devenant «Ev’rybody Knows I Love Someone»), «When the Right One Comes Along» (devenant «Say So!»), «How long has this been going on?» et «Setting-Up Exercices». George Gershwin et Romberg n’ont co-composé que sur une seule chanson «Under the Furlough Moon». Par contre Ira Gershwin et Wodehouse ont co-écrit de nombreuses paroles de chansons. Try-out à Boston Lors des try-out à Boston au Colonial Theater, le 8 décembre 1927, Ziegfeld annonçait au public présent d’être «judicieux avec vos applaudissements car ils nous permettront de mieux savoir ce qu’il s’agit de couper avant d’arriver à Broadway». Mais le public a applaudi toutes les chansons avec enthousiasme. Une demi-heure de spectacle sera cependant supprimée. Création à Broadway Le musical a été créée à Broadway au New Amsterdam Theatre le 10 janvier 1928 et s’est joué durant 335 représentations. Mise en scène par William Anthony McGuire, la distribution met en vedette Marilyn Miller dans le rôle de la princesse, Frank Morgan dans celui de son père, le roi Cyril, Bobbe Arnst (Mary), Margaret Dale (la reine) et Jack Donahue. Le scénographe, Joseph Urban, et le costumier, John Harkrider, «ont conçu des tableaux de scène élaborés allant d’une place publique... à une salle de bal de West Point ou à une discothèque parisienne.» Michel Fokine chorégraphie le ballet du deuxième acte où il dispose d’un chœur de ballet de 64 danseurs!!! La presse est enthousiaste même si certains sont un peu ironiques comme Alexander Woolcott dasn World: «There comes a time once in every two or three years when the vast stage of that playhouse [the New Amsterdam] begins to show signs of a deep and familiar agitation. Down in the orchestra pit the violins chitter with excitement and the brasses blare. The spotlights turn white with expectation. Fifty beautiful girls in simple peasant costumes of satin and chiffon rush pellmell onto the stage, all squealing simple peasant outcries of “Here she comes!” Fifty hussars in a fatigue uniform of ivory white and tomato bisque march on in column [s/c] of fours and kneel to express an emotion too strong for words. The lights swing to the gateway at the back and settle there. The house holds its breath. And on walks Marilyn Miller.» Autres productions Malgré son succès originel, le musical Rosalie, à l'exception de quelques représentations dans de petites compagnies, n'a jamais été jouée à nouveau. Adaptation au cinéma En 1930, la MGM a engagé Wodehouse pour adapter Rosalie au cinéma pour le réalisateur Marion Davies, mais le projet est finalement abandonné, en partie à cause de l’intérêt déclinant pour les musicals, mais aussi peut-être à cause de l’indifférence de Davies pour l’œuvre. En 1936, après que le retour des films musicaux à la mode, le studio a de nouveau souscrit aux services de Wodehouse pour préparer une adaptation cinématographique. Le premier auteur, William McGuire, maintenant producteur du film, finira par réécrire lui-même le scénario. La MGM a commandé une nouvelle partition à Cole Porter, ce qui semble totalement inexplicable: mettre des chansons de Gershwin à la poubelle! Réalisé par W. S. Van Dyke, Rosalie (1937) met en vedette Nelson Eddy et Eleanor Powell avec Frank Morgan recréant son rôle de Broadway, et Ray Bolger dans le rôle de Donahue. L’histoire est restée très proche de la version de Broadway, reprenant une partie du dialogue original.

Résumé: Acte I Le musical ouvre sur une grande place devant le palais royal dans le pays fictif de Romanza. La foule se rassemble pour attendre l'arrivée d’un héros, le lieutenant aviateur Richard (Dick) Fay, un cadet de West Point («Here They Are»), qui vient rendre visite à une fille qu'il a rencontrée à Paris. Parmi la foule se trouvent deux Américains, l'ancien champion de boxe Michael O'Brien et sa fille, Mary qui attend elle son petit ami Bill, également cadet de West Point et ami proche de Dick. Mary est persuadée que Bill escortait le lieutenant Dick Fay lors de son vol héroïque («Show Me The Town»). Le Royaume de Romanza a pour roi Cyril de Romanza, un coureur de jupons. Son royaume est en grandes difficultés financières. Il tente lors d'une visite aux États-Unis d’obtenir un prêt pour son pays et sa femme projette de marier leur fille, la Princesse Rosalie avec le capitaine Carl Rabisco, fils du riche prince Rabisco et ami de la famille royale. Mais personne ne sait que notre héros aviateur, Dick, vient en fait rejoindre Rosalie, dont il ne connaît pas lui-même la condition de Princesse de Romanza! Lorsque Dick et Rosalie se rencontrent, ils se rendent compte qu'ils sont amoureux («Say So!»), mais quand Dick découvre qu'elle est une Princesse, il entre dans une terrible colère. Tout ce petit monde se rend aux États-Unis. Pendant ce voyage en mer sur le SS Isle de France, Rosalie et Bill se lient d’amitié («Let Me Be a Friend to You»). Dick a entre-temps été promu capitaine («West Point Bugle»). Sur la terrasse de West Point, les cadets saluent la fête royale («West Point March»). Dick et Rosalie ont dépassé le malentendu lié à la condition de Princesse de Rosalie et vivent un parfait amour («Oh Gee!-Oh Joy!»). Mais lorsque Dick rencontre la reine, les choses se passent très mal. Rosalie accepte les ordres de sa m ère d'épouser le capitaine Carl afin d’éviter toute condamnation («Kingdom of Dreams»). Afin d’éviter tout risque inutile, pendant la préparation du mariage entre Carl et Rosalie, la reine décide que Rosalie restera sur le bateau pendant le reste de leur séjour à West Point. Acte II Lors d'un bal à West Point («Opening Valse»), l’autre couple-vedette de ce musical, Mary et Bill, se chamaille à propos de la musique américaine («New York Serenade») que Mary adore. Pendant ce temps, le roi Cyril de Romanza en profite pour flirter avec différentes femmes («The King Can Do No Wrong»). Mary et Bill règlent leur désaccord sur la musique («Ev'rybody Knows I Love Somebody»). Rosalie, aidée de Bill, quitte sa retraite forcée sur le bateau et rejoint la salle de bal, déguisée en cadet («Follow the Drum»). Tous ses événements poussent Mary, isolée, à réfléchir sur la nature et la véracité des sentiments qu’elle a pour Bill («How Long Has This Been Going On?»). Rosalie, toujours en cadet, se réfugie dans la chambre de Bill. Dick et Rosalie se rendent compte que tant que Rosalie aura des obligations royales, leur relation sera impossible. Bill va leur donner un conseil pour le moins audacieux: retourner tous les deux à Romanza et tenter de lancer une révolution pour forcer le roi Cyril à abdiquer, ce qui libérerait Rosalie de facto de ses fonctions royales. La révolution échoue et les deux sont exilés à Paris. Au « Ex-Kings’ Club » à Paris, d’anciens monarques européens se rassemblent ( «At the Ex-Kings’ Club» ou «Tho’ Today We Are Flunkeys Simply»). Rosalie et un corps de ballet se produisent et divertissent l’assemblée («The ballet of flowers»). Coup de théâtre : le Roi Cyril annonce avec joie son abdication et autorise les fiançailles de Dick et Rosalie (« Finale »).

Création: 10/1/1928 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 335 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0033 - Three Musketeers (The) (Friml) (1928)
Musique: Rudolf Friml
Paroles: Clifford Grey • P. G. Wodehouse
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Un musical à succès basé sur le roman "Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.

Genèse:

1928 - Broadway

Alors que la belle saison 1928-1929 avançait, un autre musical allait se rajouter au nombre déjà important de succès. Le «The Three Musketeers» de Rudolf Friml était aussi un élément de plus que le compositeur rajoutait à sa série de succès romantiques dont «The Vagabond King» (1926). Il avait choisi Dennis pour jouer D’Artagnan qui fut le Roi Vagabond dans le musical dont nous venons de parler mais aussi l’acteur-vedette de son «Rose-Marie» (1927). La partition de «The Three Musketeers» n’a délivré aucune chanson qui soit devenu un classique, mais il s’agit d’une bonne musique solide dans la tradition des opérettes de l’époque (une chanson de marche, une chanson à boire et de nombreuses ballades). Ce fut aussi le dernier succès de Friml Broadway. Plus tôt dans la saison, déjà, «The White Eagle» n’avait tenu l’affiche que quelques semaines (48 représ.), et ses deux derniers musicals eurent de très courtes séries: 21 représentations pour «Luana» () (1930) et 25 représentations pour «Music Hath Charms» () (1934). Pour le producteur Florenz Ziegfeld, ce musical est son cinquième succès d’affilée. Au cours de la saison précédente, «Rio Rita» avait été créée (494 représentations) puis, au début de la saison 1927-1928, il présenta l’édition 1927 des Ziegfeld Follies () (qui mettait en vedette Eddie Cantor, Cliff Edwards, et Ruth Etting et a présenté le «Shaking the Blues Away» d’Irving Berlin), «Show Boat» () et «Rosalie» (). Le blockbuster «Whoopee» () suivra plus tard dans l’année. A la création, «The Three Musketeers» proposait des décors somptueux de Joseph Urban, la majorité des costumes étaient de John W. Harkrider, et la vedette féminine était Vivienne Segal (Constance Bonacieux), poursuivant ici son remarquable palmarès de créations de rôles majeurs dans les opérettes et musicals d’importants paroliers et compositeurs.

1930 - Londres

Deninis King, qui avait créé le rôle de D'Artagan à Broadway, a repris son rôle à Londres en 1930 au Theatre Royal Drury Lane. Le spectacle s'est joué durant 272 représentations.

1984 - Broadway

Un revival a ouvert le 11 Novembre 1984, au Broadway Theatre, pour 9 représentations, un terrible flop. Tout fut confus: Tom O'Horgan était le metteur en scène mais abandonna son poste quelques jours avant la première, le cédant à Joe Layton. L’échec a été terrible, malgré une très belle distribution: Michael Praed (D’Artagnan), Liz Callaway (Constance), Chuck Wagner (Athos), Brent Spiner (Aramis), Ron Taylor (Porthos), Ed Dixon, Joseph Kolinsky, Marianne Tatum, et Viva Salno. La production a conservé sept chansons de l’original, «All for One and One for All», «My Sword (and I)» (qui avait été supprimée lors de la création originale de Broadway), «(My) Dreams», «(March of the) Musketeers», «Gossips», «Ma Belle» et «Gascony» (rajoutée lors de la série originale de Broadway). «Only a Rose» de «The Vagabond King» a été ajoutée. Les sources musicales pour d’autres chansons utilisées dans le revival ne sont pas claires.

Résumé: Au début du XVIIe siècle en France, le pauvre mais très viril d’Artagnan se rend à Paris pour rejoindre les Mousquetaires (les gardes du corps du roi). Il rencontre et tombe amoureux de Lady Constance Bonacieux, une dame d’honneur de la reine Anne. Pendant ce temps, le cardinal Richelieu apprend que la Reine a donné au duc de Buckingham, en gage de son amour, une broche avec des diamants qui était un cadeau du Roi. Richelieu suggère au Roi de demander à la reine de la porter lors d’un gala royal prévu. Richelieu envoie le Comte de Rochefort et Milady de Winter à Londres pour récupérer le joyau qu’il prévoit de dévoiler lui-même lors du gala afin de révéler que la Reine a été infidèle au Roi. La Reine demande à sa dame d’honneur, Constance Bonacieux, d’impliquer les mousquetaires dans la récupération du bijou afin qu’elle puisse déjouer le complot. Mais quand les mousquetaires arrivent à Londres, il est trop tard: Lady de Winter est arrivée en premier. D’Artagnan utilise ses charmes sur Milady de Winter pour lui voler le précieux bijou. Après un combat à l’épée, les mousquetaires tuent le Comte de Rochefort et retournent à Paris juste à temps pour apporter le bijou pour le gala. Le Roi Louis le fixe à l’épaule de la Reine comme il l’a fait lorsqu’il lui a donné pour la première fois.

Création: 13/3/1928 - Lyric Theatre (Broadway) - 318 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0034 - Whoopee! (1928)
Musique: Walter Donaldson
Paroles: Gus Kahn
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Le Whoopee de Ziegfeld fut l’un des carnavals les plus joyeux de l’époque, une production somptueuse qui présentait une partition mélodieuse et percutante du parolier Gus Kahn et du compositeur Walter Donaldson (Love Me or Leave Me, I’m Bringing a Red, Red Rose et la presque chanson-titre Makin’ Whoopee) et une performance impressionante d’Eddie Cantor en tant que l’hypocondriaque légèrement efféminé et nerveux Henry Williams. Après avoir joué pour 255 représentations, le musical a fait une pause par temps chaud pendant quelques semaines, puis a repris pour 157 autres représentations, pour un total de 412 représentations.

Genèse: Création à Broadway Whoopee! a ouvert à Broadway au New Amsterdam Theatre le 4 décembre 1928 et a fermé le 23 novembre 1929 après 407 représentations. Il a été produit par Florenz Ziegfeld, mis en scène par Seymour Felix, avec un livret de William Anthony McGuire. Le musicale met en vedette Eddie Cantor dans le rôle de Henry Williams, Ruth Etting dans celui de Leslie Daw, Frances Upton dans celui de Sally Morgan, Jack Rutherford dans celui de Bob Wells, Paul Gregory dans celui de Wanenis, Ethel Shutta dans celui de Mary (en remplacement de Ruby Keeler), et met en vedette Buddy Ebsen et Paulette Goddard dans le choeur. Adaptation au cinéma Whoopee! a été adapté au cinéma en 1930. Bien que l’intrigue ait suivi de près la version de scène, une grande partie de la musique a été changée.

Résumé: Henry se rend en Californie pour une cure de repos dans un ranch et doit faire face à des cow-boys, des Indiens, des gangsters, et à son infirmière Mary Custer (Ethel Shutta). La fille locale Sally Morgan (Frances Upton) est courtisée par deux hommes, le shérif Bob (John Rutherford) et l’indien Wanenis (Paul Gregory), et bien qu’elle soit fiancée à Bob, elle aime vraiment ce dernier. Elle fait croire à Henry qu’elle veut rencontrer Bob dans une ville voisine et le persuade de l’y conduire, mais elle prévoit secrètement de rencontrer Wanenis. Elle doit user de ce stratagème de par les origines indiennes de Wanenis. Quand Bob découvre que Sally et Henry ont disparu, il suppose qu'il sont amoureux et part à leur poursuite. Mais tout finit bien, sauf pour Bob, qui ne se mariera pas avec Sally. Sinon, Sally et Wanenis se marient, tout comme Henry et Mary. Mais, époque oblige, on apprend que la romance interraciale entre Sally et Wanenis est moins audacieuse qu’il n’y paraît car nous découvrons que Wanenis est en fait un «vrai californien pure souche»: bébé, il a été trouvé et adopté par une tribu indienne…

Création: 4/12/1928 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 412 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0035 - Show Girl (1929)
Musique: George Gershwin
Paroles: Gus Kahn • Ira Gershwin
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Les Gershwins travaillaient dur sur un musical appelé East is West lorsque le producteur Florenz Ziegfeld a brusquement annulé le projet et l’a remplacé par cette adaptation du roman de J. P. McEvoy Show Girl. Ils ont eu besoin de l’aide de Gus Kahn comme parolier, parce que George et Ira étaient confrontés à des délais de création excessivement courts mais aussi à un livret terriblement incomplet. Le point culminant de Show Girl s’est produit lors des try-out à Boston quand Al Jolson assis dans le public a chanté avec Ruby Keeler – la first lady du show et sa nouvelle épouse – la chanson Liza. Il a continué à faire cela tous les soirs durant les premières semaines du spectacle de New York. L’échec financier de Show Girl a conduit Ziegfeld à cesser de payer les droits des Gershwin; ils se sont plaints et Ziegfeld a contre-attaqué en affirmant que George et Ira n’avaient pas livré un spectacle à succès. Le krach boursier à venir mettrait en grande partie fin à la carrière de The Great Ziegfeld.

Genèse: Selon Variety, Ziegfeld a jeté 150.000 $ dans la production de Show Girl, mais ce spectacle infaillible n’a pourtant pas été un succès et a quitté l’affiche en trois mois, malgré les rumeurs qu’avant son ouverture il avait déjà 20 semaines de représentations sold-out. Et pourtant, il y a avait les somptueux décors de Joseph Urban et costumes de John W. Harkrider, la musique était signée George Gershwin, les paroles ont été écrites conjointement par Ira Gershwin et Gus Kahn, les danses ont été conçues par Bobby Connolly et le livret était de William Anthony McGuire, qui avait écrit ceux des hits de Ziegfeld The Three Musketeers () et Whoopee! (). Et la star du show était la nouvelle Mme Al Jolson, autrement connue sous le nom de Ruby Keeler et Ruby Keeler Jolson (elle et Jolson s’étaient mariés près d’un an plus tôt, en septembre 1928, et divorceront en 1940). Elle avait laissé une impression favorable auprès des critiques et du public dans ses quatre apparitions antérieures à Broadway dans les chœurs ou même en vedette, et souvent en tant que danseuse principale («The Rise of Rosie O’Reilly», «Bye Bye», «Bonnie», «Lucky», et «Sidewalks of New York»), et Ziegfeld a voulu avec ce musical faire d’elle la prochaine reine de la comédie musicale à Broadway. Mais cela n’a pas tout à fait fonctionné de cette façon: les avis étaient mitigés à froids et elle a quitté le spectacle trois semaines après son ouverture (pour des raisons médicales non précisées…). Elle n’est revenue à Broadway que quarante-deux ans plus tard quand elle a triomphé en 1971 dans le revival à succès de No, No, Nanette de Vincent Youmans. Le cast de Show Girl comprenait également les populaires Lou Clayton, Eddie Jackson, et Jimmie Durante – ils triomphaient avec leurs numéros comiques dans les night-clubs – mais on tretoruvait aussi dans la distribution Nick Lucas, Eddie Foy Jr., Frank McHugh, Harriet Hoctor, Barbara Newberry, Joseph Macaulay et Doris Carson. Outre l’orchestre dans la fosse, on retrouvait sur scène rien de moins que Duke Ellington et son Cotton Club Orchestra. Et pour couronner le tout, la pièce orchestrale de Gershwin An American in Paris a été transformée en un somptueux ballet (ici intitulé American in Paris—Blues Ballet). Mais tout cet amoncellement très impressionnant n’a jamais décollé et a disparu en trois mois. Il a ouvert le 2 juillet, et quand Keeler s’est retirée de la production le 27 juillet, le musical a perdu la vedette sur lequel toute la publicité du show avait été construite. Le New York Times avait rapporté qu’en raison de problèmes de santé, Keeler serait remplacé par Dorothy Stone (qui avait assisté au show depuis le public pour la soirée d’ouverture quelques semaines plus tôt), mais resterait dans la production jusqu’à ce que Stone soit prête à assumer le rôle. Cependant, un article du 30 juillet dans le New York Daily News indiquait que Keeler s’était effondrée dans sa loge avant le spectacle du samedi soir, le 27 juillet, et qu’elle avait été admise à l’hôpital pour une opération «nécessaire pour lui sauver la vie». Doris Carson, qui était aussi l’understudy de Keeler, jouerait le rôle jusqu’à ce que Stone soit prête à intervenir. Le 2 août, le Times a déclaré que l’opération de Keeler avait eu lieu le 1er août, le jour même où Stone était arrivée à New York pour commencer les répétitions. Les critiques étaient assez bonnes, mais les lecteurs exigeants pouvaient lire entre les lignes et déduire que Show Girl n’était pas le spectacle de l’année et n’allait pas rejoindre les blockbusters appréciés de Ziegfeld: Sally (), Kid Boots (), Rio Rita (), Show Boat (), Rosalie (), The Three Musketeers () et Whoopee! (). Les critiques ont été particulièrement déçus par la partition la moins impressionnante de Gershwin, bien que les morceaux Liza et Do What You Do! aient été mentionnés favorablement. Mais aucune des chansons n’a jamais été un succès, et il était révélateur que les cinq chansons du spectacle pour Durante, Clayton et Jackson n’étaient pas de Gershwin mais de … Durante. En outre, Time a rapporté que la partition comprenait en plus deux autres chansons de Durante, qui n’étaient même pas répertoriées dans les programmes de Show Girl: Shades, Yellow Shades for the Window et Who Will Be with You When I’m Far Away?. Le spectacle a subi une révision drastique après l’ouverture. Cinq numéros ont été supprimés: le numéro des Albertina Rasch Dancers, How Could I Forget? (tous deux faisant partie du segment Magnolias), Lolita, My Love, Spain et Follow the Minstrel Band et quand Lucas a quitté le spectacle, son numéro a été coupé. Mississippi Dry a été ajouté pour la scène Magnolias où il a été interprété par Duke Ellington et Son Cotton Club Orchestra et les Jubilee Singers (qui a rejoint la distribution lorsque la chanson a été rajoutée). Comme indiqué, Keeler a quitté la série après environ trois semaines, tout comme Lucas.

Résumé: L’intrigue tournait autour de Dixie Dugan (Keeler), qui ne rêvait que d’une chose: être une star de la scène. L’histoire commençait par une scène d’une comédie musicale récente (imaginaire) de Ziegfeld appelée Magnolias, qui se déroule dans le Vieux Sud de la Virginie en 1863 où l’on découvre Durante dans un rôle blackface, Sombre Eyes. À partir de là, nous suivons les progrès de Dixie depuis le New Jersey, Brooklyn et Manhattan (y compris un arrêt au Club Caprice) jusqu’à la magnifique scène du Théâtre Ziegfeld et la production des Follies où elle devient une star (c’est pendant les séquences de Follies que l’on retrouve un ballet sur An American in Paris de Gerhwin et un numéro de Minstrel). En parallèle, quand Dixie n’est pas occupée à percer dans le show-business, elle est poursuivie par un trio d’hommes, dont Jimmy Doyle (McHugh), qui finira par gagner sa main.

Création: 2/7/1929 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 111 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0036 - Bitter Sweet (1929)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret: Noël Coward
Production originale: Florenz Ziegfeld
6 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Ce fut la plus grande réussite du théâtre musical de Noël Coward. Achevé en 1929, le producteur Charles B. Cochran a présenté le spectacle au Palace Theatre de Manchester pour un Try-Out de 2 semaines. Par la suite, il l'a transféré dans l'un de ses plus prestigieux théâtres londoniens, le His Majesty's Theatre de Londres, où il est resté à l'affiche pendant 697 représentations. Il est ensuite parti dans un court UK Tour avant de revenir pour une courte série londonienne au Lyceum Theatre en avril 1931. Aux États-Unis, après un Try-Out à Boston, il s'est joué 159 représentations au Ziegfeld Theatre de New York déménageant en mai 1934 au Shuberts Theatre.

Genèse: La pièce a été créée en 1929 au Her Majesty’s Theatre de Londres avec succès : elle a été jouée pour une longue série de 967 représentations. Il y a eu une très brève production à Broadway la même année, mais ici ce fut un flop produit par Ziegeld. Manquant des célèbres dialogues cowardiens, Bitter Sweet contient néanmoins quelques-unes des meilleures musiques de Coward, et plusieurs enregistrements de la partition sont disponibles sur CD. La pièce a été populaire auprès des amateurs, mais il y a eu très peu de grands revivals professionnels. Le musical a été filmée deux fois, en 1933 en noir et blanc (en Grande-Bretagne, avec Anna Neagle et Fernand Gravet dans les rôles principaux) et en 1940 en Technicolor par MGM, avec Jeanette MacDonald et Nelson Eddy. Dans les deux cas, la partie chantée a été fortement réduite. Coward n’aimait pas du tout la réécriture du film de 1940 et a juré qu’aucune de ses pièces ne serait plus jamais filmée à Hollywood. Productions Création à Londres La création en 1929 au Her Majesty’s Theatre de Londres met en vedette Peggy Wood dans le rôle de Sarah, avec Georges Metaxa dans le rôle de Carl. Ivy St. Helier a joué Manon, et le rôle du marquis âgé de Shayne a été joué par le tout jeune Alan Napier, qui deviendra célèbre dans les années ’60 en jouant le majordome de Batman, Alfred, dans la série TV. Evelyn Laye avait été le premier choix pour jouer Sarah, mais elle a refusé car les avait une rancœur par rapport au producteur du spectacle, C. B. Cochran, qui, selon elle, avait causé l’échec de son mariage avec l’acteur Sonnie Hale en l’ayant fait jouer dans un spectacle avec la belle Jessie Matthews, avec qui il avait une liaison. Broadway (1929 & 1934) Evelyn Laye acceptera de jouer le rôle à Broadway, quelques mois plus tard en 1929, aux côtés de Gerald Nodin dans le rôle de Carl et Desmond Jeans comme capitaine Lutte. Cette production n’a été jouée que 159 représentations. Un flop. Une brève reprise de Broadway jouée en 1934, avec Evelyn Herbert et Allan Jones. Un enregistrement en studio (extraits) a été réalisé en 1961, mettant en vedette Adele Leigh, James Pease et Susan Hampshire. Sadler's Wells (1988) Cinquante ans après la création, un revival a été proposé au Northcott Theatre à Exeter, avec Jan Hartley-Morris dans le rôle de Sarah. Ce spectacle a conduit à une reprise à grande échelle à Londres au Sadler’s Wells en février 1988 (28 représentations) avant de partir en UK Tour en 1988. Cette nouvelle production mise en scène par Ian Judge a utilisé une orchestration révisée par Michael Reed, et a été complètement enregistrée (sans les scènes parlées) par TER (That’s Entertainment Records). Sur scène, Valerie Masterson et Ann Mackay alternaient dans le rôle de Sarah, Martin Smith a joué le rôle de Carl et Rosemary Ashe celui de Manon. Valerie Masterson a été choisie pour enregistrer le rôle sur le disque.

Résumé: Acte I En 1929, la marquise de Shayne, âgée et veuve, mais toujours vivante, organise une fête chez elle à Londres pour célébrer le pompeux mariage d’une jeune femme. Il s’avère que cette dernière est amoureuse d’un autre homme, un pauvre musicien (« That Wonderful Melody »). La jeune femme est déchirée entre l’amour et la fortune, et Lady Shane se souvient de sa propre jeunesse («The Call of Life»). Près de 55 ans plus tôt, en 1875, Lady Shane n’est encore que la jeune Sarah Millick, une riche Londonienne, qui prend des leçon de chant avec un fringant professeur de musique, Carl Linden. Sarah est fiancée à Lord Hugh, un riche mais rigide jeune noble. Mais elle et son professeur de musique sont tombés amoureux («If You Could Only Come With Me»). Carl est un homme intègre et ne veut pas ruiner les jeunes rêves de Sarah. Il prévoit de retourner dans son Autriche natale tard dans la nuit, mais jure de penser à Sarah à chaque printemps («I’ll See You Again»). Lors de la fête qui précède le mariage, Sarah se rend compte que sa vie avec Lord Hugh va être très malheureuse ("What Is Love"). Carl est amusant à la fête ("La Dernière Danse"), et quand elle comprend la profondeur de son amour pour elle, elle décide de s’enfuir avec lui à Vienne. Acte II Cinq ans plus tard, à Vienne, Carl est devenu chef d’orchestre, et Sarah (maintenant appelée Sari), chante ses chansons, mais elle est mécontente de leur nouvel emploi au Schlick’s Café, un établissement chic où elle est censée danser avec les clients et … peut-être plus («Ladies of the Town»). Le précédent amour de Carl, Manon, est une autre artiste au café. Cette dernière a des sentiments mitigés au sujet de Sarah («If Love Were All»). Sarah supplie Carl de quitter le café et de les emmener dans un endroit plus sûr («Evermore and a Day»; «Cher Petit Café»). Il est d’accord, mais cette nuit-là est, il y a beaucoup de clients au café («Tokay»). Manon chante «Bonne Nuit, Merci». Sarah est invitée à danser avec un capitaine de l’armée qui la manipule avec audace et lui vole un baiser sur la piste de danse («Kiss Me»). Carl est furieux et frappe le militaire. Le capitaine provoque Carl en duel et tue facilement le musicien avec son épée. Acte III Treize ans passent, et nous sommes au Gay Nineties («Ta Ra Ra Boom»; «Green Carnation»). Sarah est devenue mondialement célèbre en interprétant la chanson de Carl («Alas! The Time is Past»). Elle retourne à Londres, poursuivie par l’aimable marquis de Shayne, qui est frappé par son talent et sa tristesse; il est sûr qu’il peut lui permettre de retrouver son esprit de jeunesse. Elle retrouve ses vieux amis londoniens après près de 20 ans et les divertit avec la musique de Carl («Zigeuner»). Lord Shayne lui a fait sa demande en mariage dans toutes les capitales d’Europe et maintenant, chez elle à Londres, il lui dit qu’il acceptera que son amour pour Carl ne mourra jamais. Il la supplie de le laisser la rendre heureuse à nouveau. Elle accepte sa proposition à contrecœur. Elle chante à Carl: «Je t’aimerai jusqu’à ma mort - au revoir» ("I’ll See You Again" (reprise)).

Création: 12/7/1929 - Her Majesty's Theatre (Londres) - 697 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0037 - Simple Simon (1930)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Ed Wynn
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Simple Simon était la deuxième comédie musicale de la saison de Richard Rodgers et Lorenz Hart. Trois mois plus tôt, Heads Up! () avait ouvert le 11 Novembre 1929, à l’Alvin Theatre (actuellement le Neil Simon Theatre) pour 144 représentations avec une partition qui comprenait l’indémodable «Un navire sans voile». Simple Simon s’est joué quatre mois à Broadway avant de tourner pendant six mois. Le spectacle a peut-être dégagé un petit profit. Sa série à Broadway a totalisé 135 représentations, soit le même nombre de représentations que la prochaine comédie musicale America’s Sweetheart () de Rodgers et Hart, qui ouvrira ses portes en 1931. Pendant la période de la tournée, «Simple Simon» s’est à nouveau arrêté à Broadway pour une courte série (16 représentations) au Majestic Theatre de Broadway. Outre «Simple Simon» et «America’s Sweetheart» (), sept autres musicals de Rodgers et Hart ont ouvert au cours de la décennie: «Jumbo» (), «On Your Toes» (), «Babes in Arms» (), «I’d Rather Be Right» (), «I Married an Angel» (), «The Boys from Syracuse» () et «Too Many Girls» (). Dans cette bizarre histoire, on suit Simple Simon un vendeur de journaux qui passe son temps dans un pays de conte de fées où les mauvaises nouvelles n’existent as. Ce musical n’a qu’un seul but: servir Ed Wynn, l’une des plus grandes et des plus aimées stars de Broadway de l’époque. E musical ressemblait plus à une revue où notre star pouvait briller. Surtout que la production de Ziegfeld était somptueuse grâce aux décors de Joseph Urban. La partition de Rodgers et Hart introduit un tube: «Ten Cents a Dance». Après l’ouverture de Broadway, «Simple Simon» est passé sous le bistouri de nombreuses révisions. «I Want That Man» a été ajoutée mais a été abandonnée plus tard dans la série. Deux autres chansons ont été ajoutées pour Ruth Etting: «Happy Days and Lonely Nights» (paroles de Billy Rose, musique de Fred Fisher) et «Love Me or Leave Me» (paroles de Gus Kahn, musique de Walter Donaldson). Cette dernière était le numéro signature d’Etting, qu’elle avait créé dans «Whoopee» en 1928, et il deviendra le titre de sa biographie cinématographique en de 1955 film, avec Doris Day en tête d’affiche. «I Still Believe in You», «I Can Do Wonders with You», «The Trojan Horse» et le sketch «In Your Chapeau» ont été abandonnés, et le tube du musical, «Ten Cents a Dance» a été transféré du deuxième acte au premier. Pendant les Try-out, Lee Morse a joué le rôle de Sal et vingt-quatre heures avant la première de Broadway, elle a été remplacée par Ruth Etting. Beaucoup mentionnent incorrectement Lee Morse dans la distribution d’ouverture de Broadway, et on suppose que les programmes de la première semaine de représentations avaient été imprimés avant que Morse ne soit remplacée. Dans au moins une publicité pré-Broadway, Seymour Felix a été crédité «Mis en scène par», mais pour New York, il a été crédité pour la chorégraphie et Zeke Colvan pour la mise en scène des parties parlées.   Pendant la préproduction, la chanson «He Dances on My Ceiling» a été supprimée et elle est devenue une chanson indémodable de Rodgers et Hart sous son titre officiel qui lui sera donné plus tard, «Dancing on the Ceiling». Cette chanson était destinée à Cendrillon et un chœur, et à la fin de 1930, elle sera introduite dans la comédie musicale londonienne «Ever Green» (), où elle a été interprétée par Jessie Mathews et Sonnie Hale. Un autre bijou de Rodgers et Hart destiné à «Simple Simon» était leur envoûtante et introspective «He Was Too Good to Me» (intitulé à cette époque «He Was Too Good to Be True») qui était chantée par Morse. Lorsque Morse a été remplacée par Etting, la chanson a été retirée du spectacle, mais elle est devenue un standard qui a été enregistré par des chanteurs aussi divers que Barbara Cook et le Kingston Trio. D’autres chansons ont également été retirées lors des Try-out: «Frivolous Sal» et «Say When-Stand Up-Drink Down». Le premier acte des Try-out se terminait avec «Fairyland Ball». «In Your Chapeau» s’appelait encore «Hat Number». «Ten Cents a Dance» n’a pas été chantée avant la dernière représentation du Try-out de Boston. Durant cette représentation, Morse a créé cette chanson – devenue aujourd’hui un classique – mais était «dans un état extrême d’ébriété» et a été «rapidement congédiée». Comme indiqué ci-dessus, Etting a sauvé la situation en catastrophe, reprenant le rôle en 24 heures pour l’arrivée à Broadway, et fait de «Ten Cents a Dance» l’une de ses chansons-signature. Pour le National Tour qui a suivi la série à Broadway, Wini Shaw a joué Sal, et parmi les chansons ajoutées pour cette tournée, il y a «Bluebeard’s Beard» (musique de Rodgers; il semble être un numéro sans paroles), «Peter Pan» (paroles de Hart, musique de Rodgers), «Jazz» (parolier et compositeur inconnu, et peut-être une séquence de danse), «The Ballet Blues» (un solo de danse pour Harriet Hoctor) et «I’m Yours» (provient du film «Leave It to Lester»; paroles de E. Y. Harburg, musique de Johnny Green).

Résumé: Simon possède un kiosque à journaux à Coney Island, mais au lieu de se concentrer sur les nouvelles du jour, il préfère lire des livres pour enfants. Quand il s’endort, il se retrouve dans un pays féerique habité par des gens comme Jack et Jill, Little Boy Blue, Bo-Peep, Old King Cole, Bluebeard, Goldylocks, Puss in Boots, Hansel et Gretel, et la Vieille Dame dans la chaussure. Et avec les personnages de Cendrillon, le Prince charmant, le Petit Chaperon Rouge (et son loup, nommé Wolff), Raiponce et Blanche-Neige. Tout cela dans les bois!!!

Création: 19/2/1930 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 135 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0038 - Smiles (1930)
Musique: Vincent Youmans
Paroles: Clifford Grey • Harold Adamson
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Sur papier, ce projet semblait fabuleux, destiné à être le hit musical de la saison 1930-31. Plusieurs mois avant la première de Broadway, et même avant que le spectacle ait un titre, d’alléchantes annonces en pleine page ont paru dans les programmes de théâtre de New York avec à la fois une photo du duo royal des musicals, Fred et Adele Astaire, et de la star Marilyn Miller, agrémentée d’une légende indiquant qu’ils seraient «bientôt dans une nouvelle production Ziegfeld avec de la musique de Vincent Youmans.» Plus tard, le spectacle a reçu un titre temporaire: Tom, Dick, et Harry. Le long du sinueux chemin créatif, il fut aussi annoncé que le comique-vedette Eddie Foy Jr. rejoignait le cast, comme le décorateur de légende Joseph Urban. Mais Smiles s’est avéré être un terrible flop qui a perdu une petite fortune et a tenu moins de deux mois à Broadway. Comme toujours, les critiques ont été enchantés par Marilyn Miller et les Astaires, mais ils ont estimé que le livret de William Anthony McGuire était cliché et sans humour. Et la musique de Youmans a déçu. Il avait créé des tubes à l’ancienne pour ses succès No, No, Nanette () (1925) et Hit the Deck () (1927), et même son récent flop Great Day! () (1929) avait introduit trois chansons qui allaient devenir des classiques: More Than You Know, Without a Song et la chanson-titre Smiles.

Résumé: L’histoire commence en France en 1918 lorsque quatre soldats américains (Holy Joe, Pierre, Tony et Dick) adoptent une jeune orpheline française de dix ans, Madelon (Lorraine Jaillet), qu’ils surnomment «Smiles». Douze ans plus tard, Smiles (Marilyn Miller dans son quatrième rôle-titre après Sally (), Sunny () et Rosalie ()) devenue adulte vit à New York et travaille dans une mission de l’Armée du Salut. Elle rencontre le riche playboy Bob Hastings (Fred Astaire) et sa sœur Dot (Adele Astaire) qui l’invitent à un bal costumé dans leur manoir de Southampton. Bob finit par tomber amoureux de Smiles, tout comme Dick. Smiles finit par donner sa main à ce dernier.

Création: 18/11/1930 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 63 représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0039 - Ziegfeld Follies of 1931 (1931)
Musique: Ben Oakland • Chick Endor • Dave Stamper • Dimitri Tiomkin • Harry Revel • Hugo Riesenfeld • Jay Gorney • Jimmy Monaco • Noël Coward • Nora Bayes • Walter Donaldson
Paroles: Barry Trivers • Charles Farrell • E.Y. Harburg • Gene Buck • J.P. Murray • Jack Norworth • Joseph McCarthy • Mack Gordon • Noël Coward
Livret: Gene Buck • J.P. Murray • Mark Hellinger
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  

Genèse:

Résumé:

Création: 1/7/1931 - Ziegfield Theatre (Broadway) - représ.

Intervention limitée à la production

Musical
0040 - Hot-Cha! (1932)
Musique: Ray Henderson
Paroles: Lew Brown
Livret: H.S. Kraft • Lew Brown • Mark Hellinger • Ray Henderson
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

La dépression qui a suivi la crise de ’29 a eu un effet désastreux sur Broadway. Cette crise a entraîné la fermeture de nombreux shows qui, dans les bons moments, aurait pu survivre simplement grâce à leurs stars, ou un air à succès, ou tout simplement le nom d’un producteur comme Florenz Ziegfeld. Son Hot-Cha! avait tout ce que les spectacles de Ziegfeld proposaient depuis tant d’années et, même si ce ne fut pas un flop, ce fut un échec avec 119 représentations seulement. Et avec une si courte série, il sera pourtant la cinquième plus longue série de la saison! Ce sera aussi le dernier musical produit par Ziegfeld, qui mourra quelques mois après la première.

Genèse:

Résumé:

Création: 8/3/1932 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 119 représ.


Version 1

Ziegfeld Follies of 1914 (1914-06-New Amsterdam Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: New Amsterdam Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 3 mois
Nombre : 112 représentations
Première Preview : Monday 01 June 1914
Première : Monday 01 June 1914
Dernière : Saturday 05 September 1914
Mise en scène : Florenz Ziegfeld
Chorégraphie :
Producteur :
Avec : Ottie Ardine, Jean Barnette, May Carmen, Stella Chatelaine, Herbert Clifton, Arthur Deagon, J. Bernard Dyllyn, Leon Errol, Gladys Feldman, Rita Gould, William Greenlaw, Bessie Gross, Hilda Hirsch, Freda Hirsch, R. Morton Horne, Kay Laurell, May Leslie, Ruby Lewis, Henry Lutz, George McKay, Louise Meyers, Vera Michelena, Dorothy Newell, Ann Pennington, Vivian Rogers, Gertrude Vanderbilt, Dal Vayne, Rose Wertz, Bert Williams, Ed Wynn, Addison Young

Version 2

Ziegfeld Follies of 1927 (1927-08-New Amsterdam Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: New Amsterdam Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 4 mois 3 semaines
Nombre : 167 représentations
Première Preview : Tuesday 16 August 1927
Première : Tuesday 16 August 1927
Dernière : Saturday 07 January 1928
Mise en scène : Zeke Colvan • Florenz Ziegfeld • Sammy Lee
Chorégraphie :
Producteur :
Avec : Jean Ackerman, Pirkko Ahlquist, Wilma Ansell, Jean Audree, Anita Avila, Franklyn Bauer, Dorothy Bauman, Leo Bill, Bonnie Blackwood, Antoinette Boots, Helen Hayes Brown, Genevieve Browne, The Brox Sisters, Gloria Bujee, Edna Bunte, Dorothy Burr, Bobbie Campbell, Eddie Cantor, Kae Carroll, Olga Chalmers, Peggy Chamberlin, Paul Chezzi, Lillian Clark, Babe Colby, Ripples Covert, Eileen Cullen, Mignon Dallette, Myrna Darby, Claudia Dell, Irene Delroy, Dorothy Donahue, Mary Donahue, Pauline Dove, Alma Drange, Anna Dumar, Cliff Edwards, Ruth Etting, Fairchild & Rainger, Murrel Finely, Grace Fleming, Lora Foster, Amy Frank, Vera Fredericks, Marie Gale, Rose Gale, Paul Ghezzi, Doreen Glover, Rita Glynde, Frances Gorton, Evelyn Graves, Velma Grimm, Edith Hayward, Dan Healy, Ross Hines, Edna Wallace Hopper, The Ingenues, Bob Ingersoll, Mary Irwin, Madeline Janis, Billie Jenks, Paula Jones, Bettye Junod, Helen Kaiser, Lily Kimari, Lydia Krashinsky, Kathleen Krosby, Ida Lanvin, Marjorie Leet, Frances Leighton, Marguerite Lichti, Claire Luce, Polly Luce, Marie Marceline, Margaret Mayer, Harry McNaughton, Beth Milton, Mixi, Catherine Moylan, Bonnie Murray, Myrio and Desha, Marie Novak, Agnes O'Laughlin, Blanche Olsen, Peggy O'Neil, Nona Otero, Jessie Payne, Frank Phillips, Nickie Pitell, Alice Pleis, Louise Powell, William H. Power, Albertina Rasche Girls, Gladys Rennick, Anita Rice, Kathryn Ringquist, Virginia Roberts, Olga Royce, Lee Russell, Dorothy Ryan, Phil Ryley, Blanche Satchell, Bunny Schum, Mickie Seiden, Tommie Shannon, Frank Sherlock, Al Siegel, Mina Smith, Mina Sorel, Laura Standish, Cora Stephens, Jack Stevens, Wanda Stevenson, Norma Taylor, Andrew Tombes, Nildred Turner, Frances Upton, Blossom Vreeland, Florence Ward, Marion Wellman, Lucy Westgate, Gertrude Williams, Frances Woodward, Gladys Young

Version 3

Ziegfeld Follies of 1931 (1931-07-Ziegfield Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: Ziegfield Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 4 mois 3 semaines
Nombre : 165 représentations
Première Preview : Wednesday 01 July 1931
Première : Wednesday 01 July 1931
Dernière : Saturday 21 November 1931
Mise en scène : Florenz Ziegfeld
Chorégraphie :
Producteur :
Avec : Iris Adrian, Albertina Rasch Dancers, Thomas Arace, Jack Arthur, Jean Audree, Faith Bacon, Robert Baldwin, Virginia Bethel, Virginia Biddle, Ethel Borden, Mildred Borst, Frank Britton, Milt Britton, Jack Bruns, John W. Bubbles, Buck & Bubbles, Joan Burgess, Katherine Burke, Alice Burrage, Arthur Campbell, Tito Carol, Gordon Carper, Albert Carroll, Helen Carson, Emmita Casanova, Catherine Clark, The Collette Sisters, Billie Cortez, Dorothy Dell, Netta Deuschateau, Dorothy Dodge, David Drollet, Betty Dumbris, Marguerite Durand, Marguerite Eisele, Georgia Ellis, Kay English, Caja Eric, Clayton Estes, Ruth Etting, Dorothy Flood, Rosa Fromson, Rose Gale, Gladys Glad, Gene Gory, Yvonne Grey, John Gurney, Paul Gursdorff, Cliff Hall, Cassie Hanley, Helen Hannan, Pearl Harris, Eunice Holmes, Jean Howard, Billy Hughes, Russell Johns, Tom Kendall, George Lamar, Frank Lang, Hal Le Roy, Milton Le Roy, Marjorie Levoe, Boots Mallory, Christine Maple, Herschel Martin, Mitzi Mayfair, Lorelle McCarver, Ernest McChesney, Frank McCormack, Dennis McCurtin, Marjorie McLaughlin, Olive McLay, Frieda Mierse, Vera Milton, Grace Moore, Jim Moore, Helen Morgan, John Daly Murphy, Dorissa Nelova, Pat O'Day, Pearl Osgood, Earl Oxford, Anne Lee Patterson, Ruth Patterson, Jack Pearl, Vivian Porter, Betty Real, Mary Alice Rice, Harry Richman, Bernice Roberts, William Royal, A. Samish, Blanche Satchell, Billie Seward, Barbara Smith, Conrad Sparin, Marie Stevens, Leonard Stokes, Lena Thomas, Joseph Toner, Sunny Trowbridge, Robert Walker, Helen Walsh, Eileen Wenzel, Robert White